Autres capacités

Les zombies possèdent donc 4 ou même 5 sens (ouïe, goût, vue, odorat, et peut être un sixième, voir l'article "5 ou 6 sens ?"). Mais, n'oublions pas que les morts-vivants sont bel et bien "morts", donc la question de la décomposition se pose, celle de la régénaration, la respiration, la force et autres.

 

A. Régénération

Quoi qu'en disent le folklore et les anciennes légendes, la psychologie des morts-vivants ne leur donne absolument aucun pouvoir de régénération. Les cellules endomagées le restent, point final. Toute blessure, quelle que soit sa taille ou sa nature, n'évolue pas pendant ou après le processus de réanimation.

L'incapacitée des zombies à guérir est un sérieux handicap, alors que nous autres vivants, toutes blessures se régénèrent : une blessure après une chute, une fracture, et même une emputation (dans ce cas extrême, seul l'os repousse, exépté si la zone emputée finie à une articulation). Il est de même pour les muscles : à chaque fois que nous faisons un effort physique, nous "tirons" sur nos muscles, et avec le temps, ces muscles se régénèrent et se renforcent pour augmenter leur capacité. La masse musculaire d'une goule, au contraire, ne fais que diminuer et perd son efficacité chaque fois qu'on la sollicite.

 

B. Décomposition

La "durée de vie" du zombie (le temps où il "fonctionne" avant de pourrir sur pied) est estimée entre 3 et 5 ans. Aussi incroyable que cela puisse paraître, se n'est qu'une simple question de biologie. Quand une personne meurt, des milliards d'organismes et de microbes miscroscopiques envahissent quasi instentanément la chair, et même tout l'intérieur du corps. Ils ont toujours été présents, que se soit dans l'air ou à l'intérieur de nous. Dans la vie courante, le système immunitaire sert de barrière entre ces micro-organismes et leur cible.

A votre mort, cette barrière diparaît, et ces mêmes micro-organismes, qui ont toujours essayés d'accéder à leur cible, peut enfin passer sans problèmes, et ainsi débuter le processus naturel de la décomposition. Ils continuent à se multiplier rapidement pendant qu'ils détruisent (dévorent) le corps au niveau cellulaire. L'odeur et la décoloration associée à la "viande" pourrie forme un résultat visible du travail des microbes.

ATTENTION : rassurez vous, si vous êtes vivant, vous ne pouvez pas vous décomposer (la seule exeption est l'affreuse maladie qu'est la lèpre). Ces micro-organismes ne sont pas des zombies, au contraire.

 

Pour retarder ce mécanisme et préserver les tissus morts, il est nécessaire de conserver dans un milieu où les microbes ne peuvent survivre : température extrêmement froide, fluide chimique toxique (le formaldéhyde par exemple) ou... saturation au solanum.

Presque toutes les espèces de microbes impliquée dans la décomposition ont rejetés les chairs infectées. Sans ce prossecus, combatre les morts-vivants ne serait pas un problème, il suffirait de les éviter pendant quelques jours ou quelques semaines jusqu'à ce qu'ils pourissent définitivement.

On a pourtant prouvé qu'au moins plusieurs types de microbes ignoraient les effets répulsifs du solanum, sans quoi les morts-vivants seraient quasi éternels sans intervention humaine. On sait également que certaines conditions naturelles comme un fort taux d'humidité ou une température élevée jouent un rôle important dans la décomposition, que ce soit un zombie ou un cadavre humain.

 

C. Digestion

Des preuves récentes ont discrédité l'idée que la chair humaine sert de "carburant" aux zombies. L'appareil digestif d'une goule est totalement inerte. Le système complexe qui fait transiter la nourriture à travers l'intestin n'a aucune utilité psychologiquement pour un zombie. Des autopsies pratiqués sur des sujets contaminés abattus ont montrés qu'ils ne digéraient en aucun cas leur "nourriture", et ce quel que soit sa position dans le transit intestinal. Cette matière à demi mâchée et de plus en plus avariée s'accumule jusqu'à se retrouver littéralement poussée vers l'anus ou simplement rejetée après occlusion intestinale. Si cet exemple d'indigestion, certe spectaculaire, reste assez rare, des centaines de rapports mentionnent des zombies au ventre gonflé. On a par exemple capturé et disséqué un spécimen qui contenait plus de 105 kilos de chairs.

 

D. Respiration

Les poumons des morts vivants fonctionnent normalement dans le sens où l'air est inspiré puis expiré du corps (selon évidemment le degrés de décomposition). C'est ce qui permet aux zombies de gémir. Par contre, l'extraction de l'oxygène et l'évacuation du dioxyde de carbonne cessent de produire. Le solanum rendant obsolète cette nécessité psychologique, c'est tout le système respiratoire humains qui perd son sens après réanimation. Cela explique pourquoi une goule peut marcher sous l'eau ou "survivre" dans un environnement habituellement mortel pour toutes personnes saines (gaz toxique, absence d'oxygène etc).

 

E. Circulation sanguine

Affirmer qu'un zombie n'a pas de coeur n'a aucun sens. Ils n'en ont simplement pas l'usage. L'appareil circulatoire des morts-vivants se résument à un vaste réseau de tube remplis de sang coagulé. Même constat pour le système lymphatique et tous les autres fluides/liquides corporels. Bien que cette mutation semble tourner à l'avantage des morts-vivants, c'est en fait un vrai don du ciel pour l'humanité. En effet, l'abscence de fluides empêche la transmission du virus. L'inverse rendrait le combat rapproché quasi impossible, le risque d'éclaboussures (sang et/ou fluides divers) rendant tout contact éminemment dangereux.

 

F. Reproduction

Les zombies sont des créatures stériles, aux organes sexuels nécrosés et impotants. Des tentatives ont été faites pour fertiliser des ovules de zombies avec du sperme humain et vice versa. Sans succès. Les morts-vivants n'éprouvent pas non plus le moindre désir sexuel, envers qui que ce soit, vivant ou non.

 

G. Force

Les goules possèdent la même force brute que les vivants. Celle ci dépend principalement des individus. La masse musculaire reste la même après réanimation. Par contre, les glandes productrices d'adrénaline ne fonctionnent pas chez les morts-vivants, les privant ainsi de ces grisantes bouffées de puissance qui ressent le privilège des personnes saines. Et comme on l'a dit plus haut (A. Régénération), les muscles de zombies se détériorent au peu à peu. Mais attention : si les goules s'affaiblissent peu à peu, leur première attaque est souvent dévastatrice. De nombreuses barricades n'ont pas résistés à un seul et unique zombie, là où quatre hommes robustes se seraient épuisés à la tache. Donc surtout, au début des contaminations, restez discrets, barricadez vous et ne sous-estimez JAMAIS un zombie.

 

H. Vitesse

Les morts-vivants ont tendances à boiter et à trébucher plutôt qu'à "marcher" au sens normal du terme. Même sans blessure apparente ou décomposition avancée. C'est à cause de leur mauvaise coordination, c'est à dire qu'ils se servent mal de leurs membres, et de leurs capacités en général.

Leur vitesse dépend principalement de la longueur des jambes. Les grandes goules possèdent une meilleure foulée que les petites. Il semble que les zombies soient incapables de courrir. Les plus rapides ont été chronométré à environ un pas toutes les secondes et demies. Ce qui correspond à "marcher rapidement" au sens verbal du terme.

Mais là encore, tout comme pour leur force, c'est leur incroyable endurance qui leur donne l'avantage. Ceux qui pensent avoir semé un mort-vivant feraient bien de se souvenir de l'histoire du lièvre et de la tortue, tout en gardant à l'ésprit que dans ce cas précis, le lièvre risque fort de se retrouver dans l'assiette de la tortue.

 

I. Habileté

L'être humain moyen possède une déxtérité un peu près 10 fois supérieur à celle de la plus habile des goule. Les zombies ont une très mauvaise coordination oeuil-main, c'est d'ailleurs leur principal point faible. Personne n'a jamais vu un zombie sauter, que ce soit pour sauter par dessus un objet ou simplement sur place. La natation leur est également impossible. L'expérience prouve qu'un corps suffisement gonflé pour remonter à la surface peut représenter un "danger isolé". Cela reste néanmois assez rare, dans la mesure où la lenteur de la décomposition empêche le gaz de s'accumuler. Les zombies qui passent par-dessus bord risquent fort d'errer sous l'eau jusqu'à dissolution totale. Ils réussissent parfois à escalader un escarpement rocheux, mais seulement dans certaines circonstances précises.

S'ils sentent la présence d'une proie au premier étage d'une maison, par exemple, ils tenteront systèmatiquement de grimper aux murs, quelle que soit la nature de la surface ou la faisabilité de la chose. La plupart du temps, leurs tentatives n'aboutissent pas.

Même avec une échelle, leur manque de coordination manuelle interdit à trois zombies sur quatre de grimper plus de quelques barreaux. Il ne reste plus qu'à espérer que vous ne tomberez pas sur le quatrième.

 

Voir aussi Shéma comportemental



23/06/2011
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